
Nelson Roque Pereira*Cuba
Latencias de un paisaje
De un tiempo acá la edad advierte
Cómo se alargan las sombras y convergen en el muro
la anónima palabra en el idioma del poco hablar
Con las rondas del vigilante que delira
Y se place hecho maña y cómplice
Con los cuadros de la escena.
De dónde llega está frialdad que fecunda en la piel
Y hasta en las membranas de las aguas,
Latencias del olvido en un paisaje de hierbas.
Se avecina una nueva marca de canteros,
Llegan de martillos y cinceles a la espalda,
Y conducen a la interrogante en un grito
Con los ojos semigastados por el óxido de la luz,
Todos bajo el impulso de los signos puntuados
En la savia travestida de la roca.
Si bien algunos lamen el desaliento,
Hay quienes dejan las ofrendas en los búcaros
A pesar de la mudanza de la tarde,
Y se obligan a recomenzar la carpa,
Cerca del intelecto donde el pan y el cinco
Se sobrevaloran como el gran pedazo.
Son los días del saqueo en el andén,
Y como tú simiente en otro cuerpo
Apedreo el golpe en el viaje,
Deseco la tierra con la labranza
Y trato de equilibrar la piel
Antes de que la mentira nos cuelgue.
***
Nelson Roque Pereira * Cuba
Latences d'un paysage
Depuis quelque temps, l'âge prévient
Comment les ombres s'allongent et convergent vers le mur
le mot anonyme dans la langue du peu parlant
Avec les rondes du gardien délirant
Et il est heureux d'être rusé et complice
Avec les photos de la scène.
D’où vient cette froideur qui féconde la peau ?
Et même dans les membranes des eaux,
Latences d'oubli dans un paysage d'herbes.
Une nouvelle marque de tailleurs de pierre arrive,
Ils viennent avec des marteaux et des burins sur le dos,
Et ils amènent à la question dans un cri
Les yeux à moitié usés par la rouille de la lumière,
Le tout sous l'impulsion des signes ponctués
Dans la sève travestie du rocher.
Si certains déplorent le découragement,
Il y a ceux qui laissent les offrandes dans les bucaros
Malgré le changement de l'après-midi,
Et ils sont obligés de redémarrer la tente,
Près de l'intellect où le pain et les cinq
Ils sont surfaits comme le gros morceau.
C'est l'époque du pillage sur la plateforme,
Et comme si tu avais semé dans un autre corps
Je lapide le coup pendant le voyage,
J'assèche la terre avec le labour
Et j'essaie d'équilibrer la peau
Avant que le mensonge ne nous pend.